Comme la plupart des étudiantes de ma cohorte, je suis née dans les
années 90. À cette époque, les technologies se développaient, mais nous étions
en quelque sorte entre-deux mondes, car certaines choses semblaient tomber en
désuétudes tandis que d’autres tendaient à s’actualiser. Je me souviens encore
des premiers ordinateurs Macinthosh jaunâtres, des cellulaires à antenne, des
télévisions en forme de cube, des téléphones à roulette, des Nintendo 64… Sans
oublier l’apparition des CD ! Dès lors, plus besoin d’utiliser la commande
« rewind » pour écouter en boucle les chansons de Britney Spears. Les
plus chanceuses avaient même un « discman » et l’accrochaient
fièrement à leur vêtement.
Lorsque nous regardons en arrière, nous constatons donc que nous avons
vécu de nombreux changements technologiques, auxquelles nous nous sommes
adaptés puisqu’ils apportaient, pour la plupart d’entre-deux, une valeur
ajoutée et que tout le monde en ventait les mérites. Puisque nous avons évolué
avec ces technologies, plusieurs personnes (souvent plus âgées) considèrent que
notre génération Y devrait détenir une grande expertise en technologies. Or,
cela s’avère parfois être un mythe, car nous n’avons pas tous la même maitrise
des TIC, et il s’agit d’un terme générique.
Il n’en demeure pas moins que les gens présentent souvent de grandes attentes
envers « les jeunes », croyant que nous avons une prédisposition
naturelle à l’usage des TIC, et que, par conséquent, nous trouverons
nécessairement des solutions aux problèmes rencontrés et que nous ferons preuve
d’une grande débrouillardise. La vérité est plus nuancée, c’est-à-dire que
généralement, les gens développent des compétences en lien avec leurs intérêts,
à moins d’y être contraints. Par exemple, il est bien connu que la quasi-totalité
de notre génération utilise les technologies pour des fins sociales (Facebook, Twitter,
Skype, Hotmail, etc.). Même si nous accordons beaucoup de notre temps à ces TIC
et que nous les utilisons avec aisance, cela ne signifie pas que nous valorisons
toutes les technologies et dans n’importe quel contexte. (Dubé, S., 2013)
Par exemple, en enseignement, il est devenu très à la mode d’utiliser le fameux TBI pour apprendre ou
pour faire apprendre. Toutefois, il est important de développer notre sens
critique afin de ne pas vouloir en faire usage pour épater la galerie et pour
confirmer que nous, les jeunes, avons la « twist » avec ces choses-là.
Si ce tableau n’apporte aucun avantage à l’activité, il n’est pas nécessaire de
l’utiliser. Ceci étant dit, bien que les technologies soient omniprésentes, l'enseignement magistral comporte lui aussi ses avantages et il
faut développer sa polyvalence pour choisir les méthodes d'enseignements appropriées.
Liens :
https://www.usherbrooke.ca/ssf/veille/bulletins/2012-2013/avril-2013/le-ssf-veille/tic-en-enseignement-les-plus-technos-ne-sont-pas-toujours-qui-lon-pense/
J'ai beaucoup aimé ton billet, car il parle d'un sujet en lien avec le tableau blanc interactif qui m'apparait particulièrement important. Je crois qu’il peut en effet dangereux de le surutiliser. S’il n’est pas réellement nécessaire dans le cadre d’une activité, il peut venir surcharger un cours. L’utilisation de supports et de documents ne doivent pas tomber dans l’excès, car l’enseignant pourrait alors perdre ses élèves à travers le grand nombre d’informations.
RépondreEffacerDe plus, je suis bien d’accord avec toi que nous ne sommes pas tous à l’aise avec cette technologie, malgré la réputation de notre génération. L’utilisation du TBI ne s’apprend pas du jour au lendemain et elle est souvent complexe. Je crois que nous pourrons mieux l’exploiter à travers ses diverses fonctions, à l’aide de la construction de notre expérience au travail, au fil du temps.
En faisant quelques recherches, je suis tombée sur un site web très intéressant quant à l’utilisation du TBI.
http://www.interactifle.com/solutionpedagogique/loutil-tbi/un-outil-frontal/